AQUEDUC
ROMAIN
DU GIER

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Construit au milieu du premier siècle de notre ère pour alimenter la ville antique de Lyon, l’Aqueduc Romain du Gier s’étend sur 86 kilomètres et traverse 23 communes.
Les vestiges de l'aqueduc font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 mars 1912.

L’aqueduc du Gier dans sa totalité, c’est-à-dire y compris la boucle de la vallée de la Durèze, se développe sur une longueur de 86 km, pour une dénivellation de 105 m, soit une pente moyenne de 1,1 m/km. Il traverse 23 communes, 11 dans le département de la Loire et 12 dans le Rhône. Son parcours a été reconnu en plus de 250 sites. Son débit est estimé à 15 000 m3/jour. L’époque de sa construction, envisagée aujourd’hui, serait le milieu du Ier siècle après J.-C.

L’aqueduc conserve, d’un bout à l’autre, la même direction générale, d’orientation nord-est. On peut cependant distinguer trois secteurs : le premier dans la vallée du Gier ; le deuxième sur le plateau lyon- nais dans sa partie sud ; le troisième aboutissant à Lyon après franchissement des grandes vallées du Garon et de l’Yzeron.

// À Saint-Laurent-d’Agny //

Au nord de Mornant, la commune de Saint-Laurent-d’Agny occupe une position relativement élevée, sur une avancée des Monts du Lyonnais limitée par les ruisseaux du Grand Val au sud et du Furon au nord. L’altitude dépasse 500 m, au hameau de Saint-Vincent, elle est un peu inférieure à 400 m au bourg. À l’est, une dépression assez plate, forme un col à 332 m d’où part une longue plaine en pente douce vers le sud jusqu’à Ravel (318 m), alors qu’au nord, le plateau descend rapidement à moins de 300 m.

Sur Saint-Laurent-d’Agny l’aqueduc parcourt 2450 m en terrain peu accidenté : d’abord 650 m à Arsillon, puis après l’indentation de Mornant, 1800 m à travers la plaine de Jonchay et Prapin.
Le canal reste enterré et invisible sauf un vestige qui surplombe le côté nord du « Chemin du Loup ». Il s’agit des restes d’un regard qui permet de voir par dessous la maçonnerie de fondation, la moitié droite du canal avec son piedroit revêtu de tuileau et une partie de la voûte. Le chemin ayant été creusé au cours des siècles, ce vestige se trouve haut perché.

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